Nam-soon est analgésique, il ne ressent pas la douleur. Il collecte des dettes impayés. C'est à cette occasion qu'il rencontre l'hémophile Dong-hyun. Malgré sa maladie et la misère qui l'entoure, Dong-hyun demeure forte et joyeuse. Elle séduit le rude Nam-soon. Chacun finit par découvrir la maladie de l'autre. L'amour frappe à la porte. Mais le destin aussi...
Sensations & ressentis...
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Encore un film qui m’avait été conseillé via un groupe Facebook. Je n’ai pas hésité bien longtemps avant de le regarder, car son synopsis était tentant pour la romantique en moi.
Alors qu’en dire, qu’en dire… Honnêtement, à mes yeux, c’est un film qui se regarde très bien, qui parvient à nous rendre ses personnages sympathiques, mais qui malgré ce potentiel ne nous laisse pas un souvenir impérissable. Pourtant, j’insiste, l’idée de ces deux êtres diamétralement opposés (l’un analgésique, ne réalisant plus ses faiblesses ; l’autre hémophile, personnification même de la fragilité) était vraiment prenante. D'ailleurs, dans les deux premiers tiers, leur évolution vis-à-vis l’un de l’autre était vraiment satisfaisante. Puis, je ne sais pas. La dernière partie, clôturée par une fin que j’ai trouvée quasi grotesque tant elle était mélodramatique, m’a un peu perdue en route.
Choix véritablement regrettable après avoir fait subir une telle maturation au personnage de Nam-soon. Lui qui était totalement apathique au début, se laissant utiliser sans plus réagir, au péril de sa vie (son analgésie l’empêchant de réaliser seul les dommages permanents qu’il faisait à son corps), avait doucement repris conscience des choses à travers les sentiments partagés avec Dong-hyun. J’ai trouvé l’inversement de la tendance gratuit et décevant. En ça, j’ai eu un peu de mal avec Dong-hyun, elle si forte jusque-là. Je n’ai pas compris son abandon soudain, surtout sous couvert de l'excuse bateau "il pourrait avoir mieux que moi". Si elle avait fait le calcul avec ce qu’il était avant elle, aurait-elle vraiment pu le repousser de la sorte ? J’ai du mal à y croire. Grosse faille dans la construction je pense. Voilà donc que j’en arrive à devoir parler des acteurs. Je les découvrais tous les deux pour la première fois. Si Jung Ryeo-won (Dong-hyun) m’a paru plutôt bonne (sans être transcendante, avouons-le), Kwon Sang-woo (Nam-soon) m’a donné la sensation d’être mono-expressif. Qu’il soit en train de se faire frapper ou câliner, même masque sur son visage. Certes, on doit pouvoir attribuer ça à son personnage, mais je m’attendais tout de même à un peu plus d’expressivité. J’essayerai de le croiser dans un autre de ses projets pour me faire une idée plus précise.
Voilà donc la conclusion de cette chronique. Vous l’aurez compris, si j’ai apprécié une partie des éléments, il m’a quand même manqué une grosse pincée de quelque chose pour être embarqué à 100% dans ce film. Il avait pourtant le potentiel pour me plaire, mais ses directions n’ont pas su me captiver totalement. Je le conseille malgré tout, car dans les avis que j’ai pu lire, on lui fait bon accueil. Je pense donc qu’il est à voir au moins une fois, ne serait-ce que pour se forger son propre avis.