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I'm Not A Robot

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Quelques infos...


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Titre original : 로봇이 아니야 (Roboti Aniya)
Thème : Robot, Sentiments humains, Confiance, Maladie, Romance
Genre : Science-fiction, Comédie, Romance
​Nombre d'épisodes : 32
Durée d'un épisode : 35 minutes
Année de diffusion : 2017/2018

Mois de visionnage : Mars 2018​​
Yoo Seung-ho
Chae Soo-bin
Hwang Seung-un
Kang Ki-young
Uhm Ki-joon

L'histoire...


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Parce qu'il lui a promis une importante somme d'argent, Jo Ji-ah accepte de rendre service à son ancien petit ami, le scientifique Hong Baek-gyun. Il s'agit pour elle de se faire passer pour un robot de dernière génération, Aji 3, auprès d'un potentiel acheteur dénommé Kim Min-kyu, un homme d'affaires imbuvable et allergique aux êtres humains.

Sensations & ressentis...


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Photo MOON
Se lancer dans un drama après mon coup de cœur pour Just Between Lovers était une énorme prise de risque. Mais non, pas pour moi... pour le drama ! Car souvent, dans ce cas de figure, le drama qui a la malchance de suivre paraît bien fade. J’ai décidé de me lancer dans I’am Not A Robot, car d’après les retours que j’en avais lu, il m’apparaissait rythmé, léger, drôle et romantique. Des ingrédients qui avaient largement le potentiel pour me séduire.
Avant de poursuivre cet avis, je peux le dire : comme avec The K2 à la suite de Strong Woman Do Bong Soon, I’am Not A Robot a su se faire son trou dans le sillage de Just Between Lovers ! Et j’en suis vraiment ravie, car j’ai passé un moment très agréable avec Min-kyu et Ji-ah.
 
Quelques mots sur l’histoire ? Je ne le fais pas habituellement, mais là, peut-être est-ce nécessaire. Donc qu’en dire... Kim Min-kyu, jeune PDG d’entreprise, souffre d’une allergie violente à la race humaine qui lui interdit tous contacts. Ainsi, depuis près de 15 ans, il vit reclus chez lui, ne sortant qu’en de rares occasions. Un jour, Hong Baek-Gyun, un chercheur de son entreprise en quête de financement, lui fait savoir qu’il a créé un robot humanoïde très avancé : Aji 3. Intrigué, Kim Min-kyu décide d’héberger ce robot chez lui afin de le tester y voyant là une possibilité d’avoir de la compagnie, promettant un beau chèque s’il est convaincu. Malheureusement, la veille de la livraison Aji 3 rencontre un souci électrique. Désespéré à l’idée de passer à côté de l’argent, Hong Baek-Gyun envoie alors Jo Ji-ah, son ex-petite-amie lui ayant servi de modèle, à la place du robot.
 
De prime abord, I’am Not A Robot (que j’appellerai INAR par la suite pour plus de simplicité) se présente comme une rom/com classique au travers d’un synopsis malgré tout original puisqu’il y est question de cyborg. Pourtant, il serait dommage de ne voir que ça, cette romance, en lui. J’ai trouvé ses personnages (principalement Min-kyu, véritable point central du drama) très profonds et sa trame surprenante, véritable ode à ce qui fait notre humanité : nos sentiments et leur variété.
 
Avec la trame justement, on rentre assez rapidement dans le vif du sujet. Après un épisode introductif qui nous amène à découvrir individuellement chaque futur composant du lead couple, bam, on les réunit et commence alors l’évolution de Min-kyu.
Ce que j’ai apprécié dans l’écriture du scénario c’est l’excellente gestion du format choisi. En effet, pour INAR, on part pour un voyage de plus ou moins 16 heures de visionnage fractionné en 32 épisodes d’une demi-heure. Chacun de ses 32 fragments d’histoire a la capacité très plaisante de nous captiver et de nous maintenir continuellement en haleine. Comment ? En mêlant avec talent scènes loufoques, rires et émotions vives dans chacun de ses épisodes, mais plus encore au travers d’une parfaite maîtrise des cliffhangers finaux qui nous poussent sans vergogne à enchaîner les heures de visionnage.
À l’intérieur, le fil rouge est de qualité. On n’a de cesse de se demander si Ji-ah sera démasquée et quel pourrait alors en être le prix pour Min-kyu. À mi-parcours, un total chamboulement se produit, changeant un peu le ton global, le rendant plus intense, plus poignant, touchant aux sujets les plus sérieux (comme la force du mental humain, l’unicité de nos sentiments...). Les points soulevés sont percutants et j’ai aimé être poussée à me questionner sur ce qu’un humain peut provoquer en lui par besoin de protection, par instinct de préservation. J’ai aussi apprécié l’évolution minutieuse et crédible des liens entre les différents personnages. Il y était question de remise en cause, de compréhension mutuelle et de respect de l’autre. Des problématiques qui méritent d’être traitées, car elles tendent à disparaître dans le monde réel. Il est important de les rappeler à notre bon souvenir d’humain !
Pourtant, un petit point de trame mal géré a fait que je ne mettrais pas le coup de cœur malgré la vitesse à laquelle j’ai dévoré INAR. Il est difficile d’expliciter sans spoiler, mais cela concerne des révélations tardives sur les parents de Min-kyu qui arrivent après une mauvaise gestion des indices. Du coup, ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe et vu la réaction de Min-kyu c’est à croire que ça n’a aucun impact sur lui. Dommage !
 
En parallèle, j’ai trouvé la réalisation dynamique et lumineuse. L’ambiance m’a plu, même s’il m’est difficile de dire exactement pourquoi. Il n’y a pas d’abus sur les flash-back et c’est un point que j’apprends à apprécier de plus en plus. En soit, pas que le procédé me dérange, mais je trouve davantage remarquable les productions qui parviennent à avancer en en utilisant le moins possible.
 
Un petit mot sur les OST, car ils ont ici un rôle que j’ai trouvé très important. Bien que ce soit souvent le cas, c’est d’autant plus vrai ici, ils appuient les lignes de dialogues de par leurs paroles, renforçant la véracité de ce que partagent les personnages ! Doux et mélancoliques pour ceux qui m’ont le plus marquée, ils sont à écouter sans modération. 
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Voici venir l’un des paragraphes que je tends à préférer en ce moment lorsque je rédige. Celui dans lequel je vais vous parler des personnages. Très honnêtement, je n’ai eu d’yeux que pour Min-kyu et Ji-ah. Si le groupe de scientifiques offrait parfois des moments poilants que je n’oublierai pas, c’est vraiment le duo principal qui m’a séduite. Même le couple de second lead n’a pas fait le poids.
Ji-ah est une héroïne forte, indépendante et déterminée, exactement comme je les aime. Elle est (je crois) celle qui m’a le plus plu de tous les dramas que j’ai pu voir jusqu'à ce jour. À aucun moment, elle ne m’a déçue. Elle reste ferme sur ses positions même lorsqu’elle souffre et je l’ai admirée pour ça, pour cette persévérance.
Min-kyu, je le disais plus haut, est au centre de tout le drama. Plus on avance, plus l’ensemble converge dans sa direction. C’est un personnage totalement décalé tant il a vécu en marge de la société. Malgré cela, on réalise qu’il est très profond. Sa construction est minutieuse, ses remparts complexes. Il lui faudra grandir, mûrir, affronter des démons très puissants pour enfin devenir vraiment lui. Son évolution m’a
énormément chamboulée, car comprendre à quel point son « allergie » (vous comprendrez pourquoi les guillemets en visionnant le drama) le privait d’être un homme merveilleusement tendre fut un énorme crève-cœur. Ainsi, le voir luter contre est vraiment touchant.
Ensemble, ces deux-là nous offrent des échanges tantôt drôles, tantôt ultra émouvants. La plupart de leurs lignes de dialogue étaient tout bonnement splendides, recelant de dévouement mutuel, de tendresse, d’amour et de poésie. J’en garde des passages vraiment saisissants que j’ai déjà été revoir depuis la fin de mon visionnage (pourtant très frais ^^). De plus, leur alchimie (principalement présente dans leurs échanges de regards) était très plaisante. Seules les scènes kiss manquaient un peu de profondeur, j’avais l’impression que dans la majorité des cas, ils y allaient seulement du bout des lèvres.
Avant de changer de paragraphe, je voulais juste faire un petit clin d’œil à un duo hilarant : Hoktal et Ssanip. Ces deux scientifiques partagent une bromance totalement folle, très rafraîchissante en de nombreux instants du drama. Si séparément, j’étais peu réceptive, ensemble, ils offraient de quoi me marquer suffisamment pour que je vous en parle.
 
À ce stade, je ne peux qu’enchaîner sur les acteurs. Pour ma part, j’ai trouvé un petit décalage entre les principaux (qui sont vraiment excellents) et les secondaires (que j’ai trouvé plus fades). Du coup, je n’en retiens que deux, que voici ci-dessous.
En premier, l’un de mes coups de cœur féminin les plus complets, Chae Soo-bin (Ji-ah et Aji 3). Cette actrice a une voix qui m’a totalement envoûtée. Si bien que dès qu’elle parlait, je n’en avais que pour elle. C’est vraiment la première fois que ça me faisait un truc du genre. D’apparence, elle est douce et propose un visage d’une expressivité très riche. Ainsi, elle n’a eu aucun mal à créer un fossé entre ses deux rôles. Lorsqu’elle était Ji-ah, elle offrait tout. En Aji 3, elle parvenait à rester d’une impassibilité bluffante alors qu’on la sait capable d’un jeu d’une telle richesse. Je vais la suivre c’est un fait !
Pour finir, le second et dernier que je retiens c’est bien évidemment Yoo Seung-ho (notre Min-kyu). Ce que je vais commencer par dire va sûrement vous faire rire (je crois que j’ai développé une obsession pour les voix dans ce drama !) mais j’ai trouvé que justement son timbre grave se mariait à merveille avec celui plus cristallin de Soo-bin. Du coup, écouter leurs échanges était tellement doux à l’oreille... Mais, c’est surtout son sourire qui m’a plu, il est très communicatif. Je souriais presque tout le temps en simultanée avec lui. Au-delà de ça, il offre une interprétation que j’ai trouvé très sincère. Il est évident qu’il glisse dans certaines scènes (très poignantes) toutes ses tripes et c’est véritablement bouleversant. Il est le principal responsable des larmes que j’ai pu verser même si sa coactrice n’est pas en reste. Alors réunissez-les à l’écran et v’la le déluge ! Je me le note dans un coin, car il est évident que je prendrais plaisir à le voir dans d’autres rôles.
 
Voilà enfin venu le temps de conclure et ça me fait vraiment bizarre, car j’ai l’impression de les quitter pour de bon, comme si ce n’était pas mon visionnage, mais bien la rédaction de cet avis qui mettait fin à notre voyage commun. Vous l’aurez compris, j’ai adoré ce drama qui pourtant ne remporte pas le coup de cœur à cause d’un petit point de trame mal traité et d’une inégalité dans le jeu des acteurs que j’ai trouvé dommage. Cependant, je le conseillerais sans hésiter à tous ceux qui me demanderaient s’il est à voir ! Foncez ! Vraiment !

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