Quelques infos...
T0itre original : 굿바이 미스터 블랙 (Goodbye Mr. Black)
Thème : Famille, Amitié, Affaires, Justice, Manipulation, Romance
Genre : Thriller, Romance
Nombre d'épisodes : 20
Durée d'un épisode : 60 minutes
Année de diffusion : 2016
-Mois de visionnage : Janvier 2018
Thème : Famille, Amitié, Affaires, Justice, Manipulation, Romance
Genre : Thriller, Romance
Nombre d'épisodes : 20
Durée d'un épisode : 60 minutes
Année de diffusion : 2016
-Mois de visionnage : Janvier 2018
L'histoire...
Cha Ji-won est officier des forces spéciales de la marine coréenne et membre de l'équipe de démolition sous-marine. Rempli d'humanité et de positivité, Ji-won ne voit pas venir l'effroyable complot que manigance son meilleur ami, Min Sun-jae, sous les directives de Baek Eun-do, homme d'affaires réputé et véreux. Très intelligent, Sun-jae est un homme de sang froid, n'hésitant pas à trahir son meilleur ami pour tout lui dérober, y compris son premier amour, Yoon Ma-ri.
Tombé dans le piège, trahi, pris pour un traître, Ji-won est envoyé à l'étranger et doit faire face à d’innombrables situations risquées. Mais, il parvient à revenir en Corée du sud, assoiffé de vengeance.
Tombé dans le piège, trahi, pris pour un traître, Ji-won est envoyé à l'étranger et doit faire face à d’innombrables situations risquées. Mais, il parvient à revenir en Corée du sud, assoiffé de vengeance.
Sensations & ressentis...
MOON
Si j’avais vu passer des retours tentant sur ce drama, c’est finalement l’enthousiasme d’une connaissance qui l’aura fait remonter sur le haut de ma pile à voir. Avec Moon Chae-won au casting comment aurais-je pu résister ?
Globalement j’ai beaucoup aimé ce drama même s’il ne remporte pas le coup de cœur pour plusieurs petites raisons que j’évoquerais plus bas. Là où il s’est clairement démarqué de mon point de vue, c’est dans son thème premier. De trop nombreux dramas tirent sur la corde de la vengeance, quel qu’en soit le prix. Dans Goodbye Mr. Black, il est plutôt question de justice et de vérité, avec un héros qui veille à ne pas dépasser les frontières de la légalité. C’est une qualité que j’ai énormément appréciée chez lui, plus encore tant les antagonistes semblaient omniscients et intouchables.
Niveau réalisation, on ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer. Dès que le rythme s’apaise un peu, un nouveau rebondissement a lieu et c’est reparti pour un tour. Cette dynamique, mêlée à un scénario aux intrigues nombreuses et entremêlées, nous capture et nous balade durant les vingt épisodes sans qu’on le réalise. Histoire de cœur, d’amitié, de jalousie, de gros sous, la variété des sujets traités permet à un large public d’y trouver son compte, d’autant plus que l’équilibre entre chaque est relativement bien respecté sur l’ensemble de la trame.
Parallèlement, puisque je parle de la trame, je dois reconnaître que la romance est venue l'handicaper avec ses constants pas en arrière dès qu'un pas en avant était esquissé. Ce schéma répétitif m'a rapidement posé problème au milieu d'un contexte paradoxalement superbement bien géré. Un premier petit couac qui m'éloigne du coup de cœur.
Du côté des personnages, j’ai trouvé l’ensemble plutôt bien construit et j’ai apprécié bon nombre de ces destins entremêlés. La plupart des secondaires apportent de la légèreté à la toile de fond très torturée.
Parmi eux, j’ai eu un petit coup de cœur pour le journaliste Seo Woo-jin. C’est un petit rigolo à l’esprit un peu noir qui n’a pas cessé de me faire rire, tant par ses mots que par ses attitudes. Par contre, j'ai trouvé Kim Swan (l’héroïne) très linéaire, sans aucune évolution au fil de mon visionnage. Réellement dommage quand on sait de quoi son interprète Moon Chae-won est capable (regardez là dans The Innocent Man et croyez-moi, ça sera autre chose !).
On a un peu le même schéma du côté des moins gentils.
Le pas très crédible Baek Eun-do qui fait passer toute sa méchanceté dans un rire machiavélique ridicule tant il en abuse. Et puis il y a Min Sun-jae, le personnage le plus ambigu du drama. Celui qu’on ne peut aimer et qu’on ne parvient pourtant pas à détester. Celui qu’on ne peut pas dire gentil, mais pour autant est-il un vrai méchant ? En bref, celui pour qui j’ai eu un big coup de cœur (principalement grâce à son interprétation, mais j’y reviendrai plus bas) et qui a totalement occulté le lead male à mes yeux.
D’ailleurs puisqu’il faut que j’en parle, outre sa morale et sa droiture que j’ai trouvée admirable, notre pauvre lead Cha Ji-won (Mr. Black) fait pâle figure. Trop souvent il tergiverse face à un Min Sun-jae plus déterminé que jamais. Ainsi, il peinait à capturer mon intérêt, amplifiant et encourageant pour la première fois pour moi mon attachement pour un personnage obscur. Son "absence" est définitivement la seconde goutte d'eau qui a fait que l'étincelle coup de cœur n'a pas jailli. Pourtant, on y était presque !
Puisque c'est lié, voici venu le moment d’évoquer les acteurs.
J’ai apprécié de retrouver Kim Tae-woo (vu dans That Winter, the Wind Blows). Il avait ici un rôle plus doux et a confirmé qu’il est un visage que j’aime croiser.
De la palette de noms restante, je n’en retiens vraiment que cinq. Les voici :
- Lee Won-jong, dont l’exagération mise en avant dans tout ce qui touche à la relation de son personnage avec Mr. Black, a été une vraie bouffée d’air.
- Moon Chae-won qui reste une actrice coup de cœur même si ici les limites trop importantes de son personnage ne rendent pas justice à ce qu’elle peut offrir.
- Song Jae-rim, l’interprète du journaliste. Un petit coup de cœur pour un acting très intéressant et à surveiller.
- Lee Jin-wook qui, malgré son interprétation un peu écrasée par un personnage plus percutant, a su proposer quelques face-à-face Cha Ji-won/Min Sun-jae excellents.
Et, comme d’habitude, j’ai gardé le meilleur, le coup de cœur pour la fin : Kim Kang-woo (mon petit Min Sun-jae). Un acteur terrifiant de sincérité qui offre ici un personnage aux multiples visages sur lequel il est dur de se faire un avis. Pour moi il porte le drama avec son charisme et sa présence indéniables. À suivre sans hésitation !
Puisque je ne ferai pas de fiche spéciale (car ça n'en vaut pas la peine comme vous allez le comprendre), je vais évoquer ici les OST avant de conclure. Très peu en nombre, les chansons sont (de mon point de vue) très mal utilisées si bien qu'elles passent presque inaperçues. En les réécoutant indépendamment, j'ai retenu la chanson éponyme de Baek Ji-young pour la voix que je trouve très belle. Pour autant, aucun des titres n'a eu la faculté de me replonger dans le drama. Dommage...
Pour en finir avec cet avis, je ne peux que vous le conseiller si vous ne l'avez pas encore vu. Sa trame originale au rythme très bien géré et l'interprétation magistrale de Kim Kang-woo ne pourront en aucun cas vous décevoir.
Globalement j’ai beaucoup aimé ce drama même s’il ne remporte pas le coup de cœur pour plusieurs petites raisons que j’évoquerais plus bas. Là où il s’est clairement démarqué de mon point de vue, c’est dans son thème premier. De trop nombreux dramas tirent sur la corde de la vengeance, quel qu’en soit le prix. Dans Goodbye Mr. Black, il est plutôt question de justice et de vérité, avec un héros qui veille à ne pas dépasser les frontières de la légalité. C’est une qualité que j’ai énormément appréciée chez lui, plus encore tant les antagonistes semblaient omniscients et intouchables.
Niveau réalisation, on ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer. Dès que le rythme s’apaise un peu, un nouveau rebondissement a lieu et c’est reparti pour un tour. Cette dynamique, mêlée à un scénario aux intrigues nombreuses et entremêlées, nous capture et nous balade durant les vingt épisodes sans qu’on le réalise. Histoire de cœur, d’amitié, de jalousie, de gros sous, la variété des sujets traités permet à un large public d’y trouver son compte, d’autant plus que l’équilibre entre chaque est relativement bien respecté sur l’ensemble de la trame.
Parallèlement, puisque je parle de la trame, je dois reconnaître que la romance est venue l'handicaper avec ses constants pas en arrière dès qu'un pas en avant était esquissé. Ce schéma répétitif m'a rapidement posé problème au milieu d'un contexte paradoxalement superbement bien géré. Un premier petit couac qui m'éloigne du coup de cœur.
Du côté des personnages, j’ai trouvé l’ensemble plutôt bien construit et j’ai apprécié bon nombre de ces destins entremêlés. La plupart des secondaires apportent de la légèreté à la toile de fond très torturée.
Parmi eux, j’ai eu un petit coup de cœur pour le journaliste Seo Woo-jin. C’est un petit rigolo à l’esprit un peu noir qui n’a pas cessé de me faire rire, tant par ses mots que par ses attitudes. Par contre, j'ai trouvé Kim Swan (l’héroïne) très linéaire, sans aucune évolution au fil de mon visionnage. Réellement dommage quand on sait de quoi son interprète Moon Chae-won est capable (regardez là dans The Innocent Man et croyez-moi, ça sera autre chose !).
On a un peu le même schéma du côté des moins gentils.
Le pas très crédible Baek Eun-do qui fait passer toute sa méchanceté dans un rire machiavélique ridicule tant il en abuse. Et puis il y a Min Sun-jae, le personnage le plus ambigu du drama. Celui qu’on ne peut aimer et qu’on ne parvient pourtant pas à détester. Celui qu’on ne peut pas dire gentil, mais pour autant est-il un vrai méchant ? En bref, celui pour qui j’ai eu un big coup de cœur (principalement grâce à son interprétation, mais j’y reviendrai plus bas) et qui a totalement occulté le lead male à mes yeux.
D’ailleurs puisqu’il faut que j’en parle, outre sa morale et sa droiture que j’ai trouvée admirable, notre pauvre lead Cha Ji-won (Mr. Black) fait pâle figure. Trop souvent il tergiverse face à un Min Sun-jae plus déterminé que jamais. Ainsi, il peinait à capturer mon intérêt, amplifiant et encourageant pour la première fois pour moi mon attachement pour un personnage obscur. Son "absence" est définitivement la seconde goutte d'eau qui a fait que l'étincelle coup de cœur n'a pas jailli. Pourtant, on y était presque !
Puisque c'est lié, voici venu le moment d’évoquer les acteurs.
J’ai apprécié de retrouver Kim Tae-woo (vu dans That Winter, the Wind Blows). Il avait ici un rôle plus doux et a confirmé qu’il est un visage que j’aime croiser.
De la palette de noms restante, je n’en retiens vraiment que cinq. Les voici :
- Lee Won-jong, dont l’exagération mise en avant dans tout ce qui touche à la relation de son personnage avec Mr. Black, a été une vraie bouffée d’air.
- Moon Chae-won qui reste une actrice coup de cœur même si ici les limites trop importantes de son personnage ne rendent pas justice à ce qu’elle peut offrir.
- Song Jae-rim, l’interprète du journaliste. Un petit coup de cœur pour un acting très intéressant et à surveiller.
- Lee Jin-wook qui, malgré son interprétation un peu écrasée par un personnage plus percutant, a su proposer quelques face-à-face Cha Ji-won/Min Sun-jae excellents.
Et, comme d’habitude, j’ai gardé le meilleur, le coup de cœur pour la fin : Kim Kang-woo (mon petit Min Sun-jae). Un acteur terrifiant de sincérité qui offre ici un personnage aux multiples visages sur lequel il est dur de se faire un avis. Pour moi il porte le drama avec son charisme et sa présence indéniables. À suivre sans hésitation !
Puisque je ne ferai pas de fiche spéciale (car ça n'en vaut pas la peine comme vous allez le comprendre), je vais évoquer ici les OST avant de conclure. Très peu en nombre, les chansons sont (de mon point de vue) très mal utilisées si bien qu'elles passent presque inaperçues. En les réécoutant indépendamment, j'ai retenu la chanson éponyme de Baek Ji-young pour la voix que je trouve très belle. Pour autant, aucun des titres n'a eu la faculté de me replonger dans le drama. Dommage...
Pour en finir avec cet avis, je ne peux que vous le conseiller si vous ne l'avez pas encore vu. Sa trame originale au rythme très bien géré et l'interprétation magistrale de Kim Kang-woo ne pourront en aucun cas vous décevoir.
