Quelques infos...
Titre original : 닥터스 (Dakteoseu)
Thème : Quête de pouvoir, Rivalité, Apprentissage, Romance
Genre : Médical, Comédie, Romance
Nombre d'épisodes : 20
Durée d'un épisode : 60 minutes
Année de diffusion : 2016
Mois de visionnage : Décembre 2017
Thème : Quête de pouvoir, Rivalité, Apprentissage, Romance
Genre : Médical, Comédie, Romance
Nombre d'épisodes : 20
Durée d'un épisode : 60 minutes
Année de diffusion : 2016
Mois de visionnage : Décembre 2017
L'histoire...
Durant son enfance, Yoo Hye-jung a souffert de beaucoup de problèmes. Elle se défendait avec ses poings et était vu comme une brute à l'école. Quand elle rencontre Hong Ji-hong, celui-ci voit son potentiel et l'entraîne à devenir médecin.
Devenue médecin en neurochirurgie au sein d'un grand hôpital, elle fait alors la rencontre de ses confrères Jung Yoon-do et Jin Seo-woo, celle qui deviendra sa rivale à bien des égards.
Devenue médecin en neurochirurgie au sein d'un grand hôpital, elle fait alors la rencontre de ses confrères Jung Yoon-do et Jin Seo-woo, celle qui deviendra sa rivale à bien des égards.
Sensations & ressentis...
MOON
Doctors, c’était un retour vers le drama médical. Il faut dire que depuis OB&GY (le deuxième drama que j’ai vu) je n’avais jamais retenté. Pourtant, c’est un genre que j’affectionne beaucoup. Je m’en suis rendu compte grâce au plaisir que j’ai ressenti lors des premières scènes d’opération.
D'ailleurs, s’il y a bien une chose que l’on ne peut pas reprocher à ce projet, c’est la qualité du traitement de tout l’aspect chirurgical. C’est criant de réalisme. Vraiment ! À tel point qu’il m’a fallu un temps d’adaptation (4/5 épisodes) pour ne plus avoir l’estomac secoué devant un crâne ouvert. Car oui, pour ceux qui n’ont pas lu le synopsis par crainte de spoil, on évolue ici au sein du service de neurochirurgie.
Parallèlement à cet énorme point de qualité, nous avons un scénario construit autour d’une héroïne peu ordinaire (qui est comme je les aime, à savoir forte, fonceuse et grande gueule). Compensée par un lead mâle profondément humain, patient et très réfléchi, la trame s’évite ainsi de nombreuses erreurs dans le scénario (à mes yeux). On se régale du début à la fin, aidé dans la dynamique par de nombreux secondaires attachants ou détestables, mais en tout cas que l’écriture a su rendre essentiels. Un petit clin d’œil particulier pour Choi Kang-soo, à qui je me suis beaucoup attachée durant l'aventure !
Puisqu’on en parle, même si je n’ai pas eu ici le syndrome du second lead, ce drama a éveillé un sentiment nouveau chez moi, une première. En effet, je crois que je me suis attaché autant aux deux mâles. Surtout que Jung Yoon-do (le second lead) est l’un des personnages qui évoluent le plus au cours du drama. C’est d’ailleurs un de mes préférés, car il est l’image la plus fidèle que je me faisais d’un grand spécialiste.
Ce que j’ai aussi beaucoup aimé dans la construction de ce drama, c’est l’inclusion de « sous-histoires » chirurgicales durant deux ou trois épisodes. Bien sûr, il y avait aussi des cas plus éphémères, mais j’ai apprécié deux de ceux durant un peu plus longtemps. En premier lieu celle d’un père célibataire et de ses deux fils. En second, le caméo intense, fort et adorable de Lee Sang-yeob. Il est certainement celui ayant empiété sur le plus grand nombre d’épisodes, mais il est surtout un des points m’ayant le plus touché. La sincérité du jeu y étant pour beaucoup, mais je reviendrai dessus un peu plus bas.
Jusqu’ici, je n’ai fait que des compliments à ce drama. J’aurais pu m’arrêter là, mais pourtant, je dois aborder un petit quelque chose qui m’a gênée. J’ai un peu de mal à le nommer précisément, mais même si j’ai aimé la fin choisie, elle me laisse un sentiment étrange. Comme si quelque chose restait en suspens, inachevé. Après m’être accordé un temps pour analyser mon ressenti, j’ai le sentiment que trop de choses ont été survolées dans les relations entre les personnages. Ainsi, les couples secondaires sont à peine esquissés, le second lead totalement occulté et les tensions entre certains retombent un peu comme un soufflé. Alors, ok, l’image de fin nous laisse croire que chacun est heureux en l’état, mais à moi ça m’a donné une sensation de clôture un peu bâclée. C’est dommage de nous lâcher là-dessus.
En me relisant me vient aussi une relation, celle de Hong Ji-hong (notre lead) et Jung Pa-ran (l'oncle du second lead), totalement passée à la trappe alors qu'elle était pour moi synonyme d'une grande complicité et d'un poil de fausse rivalité vis-à-vis de l'héroïne. L'un aimant à faire réagir l'autre, ça donnait des scènes "bromance" assez fun. Pourtant, comme plein d'autres "détails", c'est un point de développement secondaire qui n'aura pas été exploité jusqu'au bout. Je me répète donc, mais c'est vraiment dommage cette manière de ne pas aller au fond des choses !
Maintenant, j’aborde le dernier point. Celui du jeu des acteurs. Dans sa globalité, il m'a embarqué ! Même si lors de la première scène kiss Park Shin-hye m’a semblé un peu absente, ça ne s’est pas reproduit, donc je ne lui en garde pas rancune. (Même si on sent que c'est pas son truc !)
J’en ressors donc avec un nom à suivre, mais pas que :
C’est surtout Kim Rae-won que j’ai remarqué dans ce drama. Il nous offre un personnage tout en subtilité, capable de sortir les crocs en toute discrétion quand on s’en prend à ceux qu’il aime alors que le reste du temps, il n’y a pas plus crème que lui. J’ai vraiment aimé son interprétation et j’ai hâte de le découvrir dans d’autres rôles pour voir s’il remettra ça avec autant de talent.
Mais c'est aussi l'occasion pour moi d'avouer que pour la première fois, j'ai supporté une prestation de Lee Sung-kyung. Habituellement, elle m'horripile assez rapidement, mais ici, même si ce n'était pas l'extase, je l'ai supportée ! Elle était moins dans l'exagération, même si elle avait encore certaines de ses manières qui m'exaspèrent.
Je dois aussi évoquer Ji Soo qui tient ici un petit rôle. J'aime vraiment cet acteur, ce qui émane de lui. Ce fut donc un plaisir de le croiser.
Et puis, je vous en parlais tout à l’heure, Lee Sang-yeob. Quel cameo ! Comme toujours, j’ai trouvé qu’il émanait de son jeu une sincérité et une douceur saisissante. Je l’adore et me fais la promesse de rapidement regarder While You Were Sleeping pour le retrouver.
Niveau OST, malgré une diversité assez important (surtout au niveau des thèmes), il ne se démarque pas énormément du lot.
Pourtant, j'ai eu un crush irrépressible pour No Way, titre chanté conjointement par Park Yong-in & Kwon Soon-il. Enfin c'est plus précisément la voix de ce dernier qui m'a embarquée à 10000%. Elle est si claire, si puissante... Et le mélange avec celle plus basse de son partenaire de chant est une parfaite réussite. Les deux timbres vocaux s'épousent pour offrir un résultat final très prenant, très entraînant. Encore une dont je ne me lasse pas.
Oui oui oui, le temps de conclure est maintenant venu. Je le recommande. Il ne saurait en être autrement, je le recommande pour la minutie apportée dans la mise en scène de tout l’aspect médical, pour ses nombreux personnages attachants et bien travaillés, pour l’interprétation de qualité de ses acteurs. Je le recommande avec sincérité, car il est vraiment mon coup de cœur médical avec une romance douce ponctuée d'une morale prude et respectueuse, coréenne en somme.
D'ailleurs, s’il y a bien une chose que l’on ne peut pas reprocher à ce projet, c’est la qualité du traitement de tout l’aspect chirurgical. C’est criant de réalisme. Vraiment ! À tel point qu’il m’a fallu un temps d’adaptation (4/5 épisodes) pour ne plus avoir l’estomac secoué devant un crâne ouvert. Car oui, pour ceux qui n’ont pas lu le synopsis par crainte de spoil, on évolue ici au sein du service de neurochirurgie.
Parallèlement à cet énorme point de qualité, nous avons un scénario construit autour d’une héroïne peu ordinaire (qui est comme je les aime, à savoir forte, fonceuse et grande gueule). Compensée par un lead mâle profondément humain, patient et très réfléchi, la trame s’évite ainsi de nombreuses erreurs dans le scénario (à mes yeux). On se régale du début à la fin, aidé dans la dynamique par de nombreux secondaires attachants ou détestables, mais en tout cas que l’écriture a su rendre essentiels. Un petit clin d’œil particulier pour Choi Kang-soo, à qui je me suis beaucoup attachée durant l'aventure !
Puisqu’on en parle, même si je n’ai pas eu ici le syndrome du second lead, ce drama a éveillé un sentiment nouveau chez moi, une première. En effet, je crois que je me suis attaché autant aux deux mâles. Surtout que Jung Yoon-do (le second lead) est l’un des personnages qui évoluent le plus au cours du drama. C’est d’ailleurs un de mes préférés, car il est l’image la plus fidèle que je me faisais d’un grand spécialiste.
Ce que j’ai aussi beaucoup aimé dans la construction de ce drama, c’est l’inclusion de « sous-histoires » chirurgicales durant deux ou trois épisodes. Bien sûr, il y avait aussi des cas plus éphémères, mais j’ai apprécié deux de ceux durant un peu plus longtemps. En premier lieu celle d’un père célibataire et de ses deux fils. En second, le caméo intense, fort et adorable de Lee Sang-yeob. Il est certainement celui ayant empiété sur le plus grand nombre d’épisodes, mais il est surtout un des points m’ayant le plus touché. La sincérité du jeu y étant pour beaucoup, mais je reviendrai dessus un peu plus bas.
Jusqu’ici, je n’ai fait que des compliments à ce drama. J’aurais pu m’arrêter là, mais pourtant, je dois aborder un petit quelque chose qui m’a gênée. J’ai un peu de mal à le nommer précisément, mais même si j’ai aimé la fin choisie, elle me laisse un sentiment étrange. Comme si quelque chose restait en suspens, inachevé. Après m’être accordé un temps pour analyser mon ressenti, j’ai le sentiment que trop de choses ont été survolées dans les relations entre les personnages. Ainsi, les couples secondaires sont à peine esquissés, le second lead totalement occulté et les tensions entre certains retombent un peu comme un soufflé. Alors, ok, l’image de fin nous laisse croire que chacun est heureux en l’état, mais à moi ça m’a donné une sensation de clôture un peu bâclée. C’est dommage de nous lâcher là-dessus.
En me relisant me vient aussi une relation, celle de Hong Ji-hong (notre lead) et Jung Pa-ran (l'oncle du second lead), totalement passée à la trappe alors qu'elle était pour moi synonyme d'une grande complicité et d'un poil de fausse rivalité vis-à-vis de l'héroïne. L'un aimant à faire réagir l'autre, ça donnait des scènes "bromance" assez fun. Pourtant, comme plein d'autres "détails", c'est un point de développement secondaire qui n'aura pas été exploité jusqu'au bout. Je me répète donc, mais c'est vraiment dommage cette manière de ne pas aller au fond des choses !
Maintenant, j’aborde le dernier point. Celui du jeu des acteurs. Dans sa globalité, il m'a embarqué ! Même si lors de la première scène kiss Park Shin-hye m’a semblé un peu absente, ça ne s’est pas reproduit, donc je ne lui en garde pas rancune. (Même si on sent que c'est pas son truc !)
J’en ressors donc avec un nom à suivre, mais pas que :
C’est surtout Kim Rae-won que j’ai remarqué dans ce drama. Il nous offre un personnage tout en subtilité, capable de sortir les crocs en toute discrétion quand on s’en prend à ceux qu’il aime alors que le reste du temps, il n’y a pas plus crème que lui. J’ai vraiment aimé son interprétation et j’ai hâte de le découvrir dans d’autres rôles pour voir s’il remettra ça avec autant de talent.
Mais c'est aussi l'occasion pour moi d'avouer que pour la première fois, j'ai supporté une prestation de Lee Sung-kyung. Habituellement, elle m'horripile assez rapidement, mais ici, même si ce n'était pas l'extase, je l'ai supportée ! Elle était moins dans l'exagération, même si elle avait encore certaines de ses manières qui m'exaspèrent.
Je dois aussi évoquer Ji Soo qui tient ici un petit rôle. J'aime vraiment cet acteur, ce qui émane de lui. Ce fut donc un plaisir de le croiser.
Et puis, je vous en parlais tout à l’heure, Lee Sang-yeob. Quel cameo ! Comme toujours, j’ai trouvé qu’il émanait de son jeu une sincérité et une douceur saisissante. Je l’adore et me fais la promesse de rapidement regarder While You Were Sleeping pour le retrouver.
Niveau OST, malgré une diversité assez important (surtout au niveau des thèmes), il ne se démarque pas énormément du lot.
Pourtant, j'ai eu un crush irrépressible pour No Way, titre chanté conjointement par Park Yong-in & Kwon Soon-il. Enfin c'est plus précisément la voix de ce dernier qui m'a embarquée à 10000%. Elle est si claire, si puissante... Et le mélange avec celle plus basse de son partenaire de chant est une parfaite réussite. Les deux timbres vocaux s'épousent pour offrir un résultat final très prenant, très entraînant. Encore une dont je ne me lasse pas.
Oui oui oui, le temps de conclure est maintenant venu. Je le recommande. Il ne saurait en être autrement, je le recommande pour la minutie apportée dans la mise en scène de tout l’aspect médical, pour ses nombreux personnages attachants et bien travaillés, pour l’interprétation de qualité de ses acteurs. Je le recommande avec sincérité, car il est vraiment mon coup de cœur médical avec une romance douce ponctuée d'une morale prude et respectueuse, coréenne en somme.
