C'est le coup de foudre entre le capitaine Yoo Shi-jin et le docteur Kang Mo-Yeon. Mais avant même que leur histoire puisse commencer, ils sont séparés par leurs vies si différentes. Un an plus tard, ils se retrouvent tous deux en mission à Uruk.
Sensations & ressentis...
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Descendants of the Sun (DOTS) est le premier drama que j'ai vu. C'est en regardant le clip de l'un de ses OST (sur les conseils d'une amie) que je l'ai découvert. Pour commencer, je doute qu'il puisse y avoir mieux puisque ce drama nous plonge, grâce à ses deux couples principaux, au centre d'une multitude d'émotions.
Aujourd'hui encore, alors que je rédige ces lignes, un mois après la fin de mon visionnage, il me semble toujours être sous l'emprise des rires, des larmes, de l'incompréhension, de l'agacement et de la peur... L'empreinte de la romance entre Yoo Shi-jin etKang Mo-yeon est gravée en moi, rendue indélébile par toutes les péripéties que je les ai regardés traverser.
En plongeant dans l'univers du drama, j'ai trouvé ce qui me manquait tant dans les séries occidentales (et c'est particulièrement valable avec DOTS) : une tension de tous les instants. Qu'importe ce qu'elle concerne, cette tension est présente constamment, enserrant tantôt le cœur lorsqu'elle nous force à espérer pour un couple, tantôt la poitrine lorsqu'elle nous conduit à avoir peur de l'issue de telle ou telle action. Le tout suffisamment allégé par les pitreries des personnages secondaires, ce qui nous empêche de perdre complètement la tête.
Outre cela, de la structure du drama, je ne connaissais rien (c'est mon premier, vous vous rappelez ?) et avais donc tout à découvrir et appréhender. Je dois avouer que cette alternance entre instants présents et souvenirs (qu'ils proviennent d'un passé plus ou moins lointain) n'est pas un souci pour moi. Si d'autres pourraient y voir là une forme de redondance, de mon côté, j'ai apprivoisé le phénomène et en profite pour me nourrir du jeu des acteurs en me détachant un peu des sous-titres. Souvent d'ailleurs, lors de ces scènes répétées, je me surprends à me noyer dans les sonorités du coréen, langue qui a su me séduire et que j'espère apprivoiser jusqu'à réussir à la parler.
Ensuite, je parlerai un peu du jeu des acteurs et des idées reçues que j'en avais. Sans trop savoir pourquoi (certainement un enseignement grossier que j'avais pioché dans un film ou une série débarquant tout droit d'Occident), j'avais en tête l'image ridicule d'acteurs hachant des dialogues qu'ils récitaient plus qu'interprétaient. Autant vous dire que je reconnais mon erreur avec la plus grande des joies. Je n'ai jamais été aussi heureuse de me tromper !
Dans DOTS, nous avons deux sortes d'acteurs parmi les principaux. Avec Song Joong-ki (Yoo Shi-jin) j'ai eu la surprise de découvrir un jeu riche en expression, très touchant, très authentique. Il ne jouait pas le personnage, il était le personnage. C'est le sentiment qu'il m'a laissé et que j'ai conservé en le suivant dans d'autres de ses rôles (mais ceci fera l'objet d'avis bien distincts). Mon premier coup de cœur coréen. Et je pense celui qui est et restera le plus fort. Avec Jin Goo (Seo Dae-young), c'était très différent. Donnant vie à un personnage plus introverti, plus sérieux, c'est justement son talent à faire passer des messages malgré un visage (trop ?) figé qui était intéressant. Deux acteurs opposés formant un duo captivant dont l'alchimie du tonnerre était selon moi l'un des ingrédients du succès de DOTS à mes yeux. D'ailleurs, puisque je parle d'alchimie, je ne peux que saluer celle qui illumine le couple Yoo Shi-jin/Kang Mo-yeon. Ici encore Song Joong-ki fait un travail d'enfer et sa partenaire Song Hye-kyo n'est pas en reste. Tous les deux sont très convaincants.
Malgré tout, pour terminer, je dois reconnaître que la romantique en moi aurait aimé une fin un peu plus poussée, un peu moins ouverte. Surtout lorsque l'on sait qu'il n'y aura probablement pas de saison 2 (fait rare chez les dramas). Il m'a manqué un peu plus de tendresse et d'amour entre Yoo Shi-jinetKang Mo-yeon. Oui, j'aurais voulu une sorte d'épilogue offrant quelques scènes de vie anodines pour m'assurer qu'ils s'étaient, cette fois, bien trouvés. Mais en soi, lorsque l'on appréhende la pudeur des Coréens face aux sentiments et à l'amour plus particulièrement, on comprend le choix qui a été fait et on s'en contente, se nourrissant de la complicité évidente entre nos deux héros.
Oh, j'oubliais ! Un petit mot aussi sur les OST puisque c'est quand même à cause/grâce à l'un deux que je me suis plongée dans ce visionnage, au cours duquel j'ai découvert la totalité des titres composant la bande originale. À mes yeux, l'ensemble est harmonieux. Voix et mélodies forme un tout homogène sans rupture lorsque l'on passe d'une chanson à l'autre. C'est vraiment appréciable et délectable ! J'en conseille l'écoute sans modération. (En tout cas, interdiction, oui oui interdiction ! de passer à côté des voix de Chen et de K.Will. Sinon, j'vous mords ! J'rigole pas !) Au cœur du drama, les OST sont très présents. Peut-être même un peu trop. (Je dis ça avec le recul que j'ai pu avoir en visionnant d'autres dramas depuis.) Pourtant, malgré ça, je ne parviens pas à leur en vouloir tant ils appuient avec justesse les scènes qu'ils accompagnent. Souvent, portée à fleur de peau par le contexte, quelques notes seulement suffisaient à me faire chavirer. Une alliance délicieuse dont j'apprécie l'utilisation. Vous l'aurez compris, voici pour moi un accompagnement réussi que je conseille dans sa globalité. D'ailleurs, pour fêter ça, je vous laisse sur un lien vers le Full Album : ICI.