Quelques infos...
Titre original : 감시자들 (Gamshijadeul)
Thème : Crime, Enquête
Genre : Action, Thriller
Durée : 118 minutes
Année : 2013
Mois de visionnage : Avril 2018
Thème : Crime, Enquête
Genre : Action, Thriller
Durée : 118 minutes
Année : 2013
Mois de visionnage : Avril 2018
L'histoire...
Alors qu'elle vient tout juste de rejoindre l'unité de surveillance de la police coréenne sous le commandement de l'inspecteur Hwang, Ha Yoon-Joo est confrontée à l'un des gangs les mieux organisés dans le braquage de banques.
Sensations & ressentis...
MOON
Cold Eyes, conseillé par Eyes. Pas mal comme entrée en matière, non ?
Bon du coup, alors que j’étais tranquillement (si, si je vous jure !) en train de fangirler sur Junho, Eyes (une amie qui fait du fansub) m’a dit : "Oh mais... tu as vu Cold Eyes ?" Que... quoi ? Un film avec Junho que je ne connaissais même pas de nom ! C’te honte. C’est comme ça que j’ai embarqué !
Cold Eyes, c’est le genre de film qui vous captive dès ses premières minutes pour ne plus vous lâcher. Se centrant principalement sur Ha Yoon-joo, la toute nouvelle recrue d’une unité d’élite de la police, spécialisée dans la recherche de criminels doués pour se planquer, l’intrigue se met immédiatement en branle et on se retrouve captif de notre propre curiosité, véritable spirale d’intérêt plus forte que tout. Que nous.
Ce film est construit de façon assez atypique puisqu’il choisit de ne pas approfondir du tout la psychologie de ses personnages centraux (alors qu’il met tout de même en scène une équipe de huit membres) donnant tout dans la qualité et le rythme infernal de son enquête.
Je serais malhonnête si je disais que cela m’a posé un quelconque problème, car en réalité, c’est en arrivant à la fin de mon visionnage que je l’ai réalisé tant le scénario est complexe, animé et bien mené.
Pourtant, avec le recul, je me rends compte que ça manquait un minimum, ne serait-ce que pour apporter un tant soit peu d’importance et d’impact à certaines décisions scénaristiques. Je m’explique. À cause de ce détachement (totalement volontaire) vis-à-vis des personnages, on ne s’y attache pas autant qu’on le devrait. Ainsi, quand survient un pépin (de très gros calibre, mais je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler), bien à nous d’en souffrir comme ce genre d’évènements peu communément le réclamer. On ne nous implique pas assez émotionnellement auprès des personnages, ne sollicitant que notre logique et nos petites cellules grises (Hercule Poirot, sort de ce corps !).
D’ailleurs, dans la foulée, la fin (bien que bonne) aurait pu être meilleure si l’impact émotionnel sur le spectateur avait été plus fort. Ainsi, la tension crée aurait pu être utilisée dans le but de surprendre, car un retournement de situation était parfaitement possible et aurait été bien plus saisissant à mon sens. Là, c’est un peu trop lisse, surtout après autant de temps privé de souffle.
Donc vous l’aurez compris, ce projet mise tout sur un scénario sans faille, mis en avant par une réalisation de qualité et un montage qui maîtrise à la perfection le dosage du déroulé. On a à peine le temps de reprendre son souffle au court de la progression et, pourtant, il n’y a pas beaucoup d’action. Tout est psychologique. Je trouve que c’est un vrai trait de génie d’avoir réussi à embrigader le spectateur avec cette simple arme.
Évoquer les personnages sera un peu délicat, au vu du peu d’éléments dont on dispose sur chacun d’eux. Malgré ça, quatre sortent du lot.
Le Chef Hwang et Ha Yoon-joo. Elle parce qu’elle est le nouveau membre de l’équipe sur lequel l’accent est fait et lui, car il est son encadrant, son formateur. Cette relation subordonnée/supérieur bien qu’à peine effleurée suffit à leur donner une importance remarquée à nos yeux.
C’est aussi à cause d’un rapprochement suggéré le temps d’une scène entre lui et l’héroïne que l’agent Écureuil (de son nom de code) tire son épingle du lot de ses homologues. De plus, il est le petit plaisantin de l’équipe, presque la seule dose de légèreté, le seul rayon de lumière dans ce film à l’ambiance plutôt sombre.
Et, bien évidemment, l’antagoniste (qui ne lésine pas sur les méchancetés !), surnommé Ombre. Sa capacité presque unique à passer entre les mailles fait de son personnage l’un de ceux qu’on ne peut pas ignorer, sa froideur impitoyable le rend inoubliable.
Les autres, qu’ils soient secondaires ou principaux n’ont pas assez d’impact pour que l’on ressente le besoin d’en parler, de les promouvoir.
Pour autant, je garde un souvenir impérissable de cette équipe d’experts en traque humaine. Leurs techniques sont uniques, leur mode de fonctionnement rodé au détail près, leurs échanges souvent emplis d’un semblant de complicité que l’on aimerait voir plus poussée tant on s’attache à eux en en sachant si peu... Alors, imaginez si on les avez creusés ! La gifle que ça aurait pu être !
Côté acting, l’ensemble est très efficace. Et heureusement, car pour porter un film sans avoir vraiment de quoi toucher la corde émotionnelle des spectateurs, il fallait du talent !
J’ai énormément apprécié de retrouver Han Hyo-joo. Elle est l’une de mes actrices favorites depuis le drama W. Même si ici, elle campe un rôle plutôt monotone et taciturne, elle a toujours ce petit quelque chose qui me pousse à accrocher avec ce qu’elle propose. Je reconnais cependant que je la préfère dans des rôles plus pétillants.
Sol Kyung-Gu (le Chef Hwang) et Jung Woo-Sung (Ombre) étaient tous deux très convaincants. Les quelques face-à-face qu’ils offrent sont vibrants ! Je m’y suis régalée ! Le parfait combat du bien et du mal !
Pour terminer, (je ne suis peut-être pas objective car c’est quelqu’un que j’aime beaucoup) j’ai trouvé que Junho se démarquait davantage. Peut-être est ce dû à son personnage, petite lumière dans l’obscurité, mais son interprétation m’a semblé unique. J’ai retrouvé chez lui malgré son peu de temps à l’écran (moins d’une quinzaine de minutes environ sur tout le film) cette sincérité qui fait qu’on ne peut pas le rater lorsqu’il apparaît. D’ailleurs, qu’il s’agisse de sa première scène ou de sa dernière scène, les situations qu’il nous offre sont des plus marquantes. Même si on le veut, on ne peut l’ignorer. Il est donc mon petit coup de cœur dans ce film.
Voilà venu le temps de clore ce retour. Vous l’aurez compris, ce film m’a surprise. C’est en atteignant son générique de fin que j’ai réalisé qu’il m’avait totalement séduite alors même qu’il ne fait pas du tout ce que j’aime énormément en général : creuser la construction de ses personnages. Je le conseille totalement, il saura séduire tous les types de public, je n’en doute pas ! Foncez ! Maintenant !
Bon du coup, alors que j’étais tranquillement (si, si je vous jure !) en train de fangirler sur Junho, Eyes (une amie qui fait du fansub) m’a dit : "Oh mais... tu as vu Cold Eyes ?" Que... quoi ? Un film avec Junho que je ne connaissais même pas de nom ! C’te honte. C’est comme ça que j’ai embarqué !
Cold Eyes, c’est le genre de film qui vous captive dès ses premières minutes pour ne plus vous lâcher. Se centrant principalement sur Ha Yoon-joo, la toute nouvelle recrue d’une unité d’élite de la police, spécialisée dans la recherche de criminels doués pour se planquer, l’intrigue se met immédiatement en branle et on se retrouve captif de notre propre curiosité, véritable spirale d’intérêt plus forte que tout. Que nous.
Ce film est construit de façon assez atypique puisqu’il choisit de ne pas approfondir du tout la psychologie de ses personnages centraux (alors qu’il met tout de même en scène une équipe de huit membres) donnant tout dans la qualité et le rythme infernal de son enquête.
Je serais malhonnête si je disais que cela m’a posé un quelconque problème, car en réalité, c’est en arrivant à la fin de mon visionnage que je l’ai réalisé tant le scénario est complexe, animé et bien mené.
Pourtant, avec le recul, je me rends compte que ça manquait un minimum, ne serait-ce que pour apporter un tant soit peu d’importance et d’impact à certaines décisions scénaristiques. Je m’explique. À cause de ce détachement (totalement volontaire) vis-à-vis des personnages, on ne s’y attache pas autant qu’on le devrait. Ainsi, quand survient un pépin (de très gros calibre, mais je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler), bien à nous d’en souffrir comme ce genre d’évènements peu communément le réclamer. On ne nous implique pas assez émotionnellement auprès des personnages, ne sollicitant que notre logique et nos petites cellules grises (Hercule Poirot, sort de ce corps !).
D’ailleurs, dans la foulée, la fin (bien que bonne) aurait pu être meilleure si l’impact émotionnel sur le spectateur avait été plus fort. Ainsi, la tension crée aurait pu être utilisée dans le but de surprendre, car un retournement de situation était parfaitement possible et aurait été bien plus saisissant à mon sens. Là, c’est un peu trop lisse, surtout après autant de temps privé de souffle.
Donc vous l’aurez compris, ce projet mise tout sur un scénario sans faille, mis en avant par une réalisation de qualité et un montage qui maîtrise à la perfection le dosage du déroulé. On a à peine le temps de reprendre son souffle au court de la progression et, pourtant, il n’y a pas beaucoup d’action. Tout est psychologique. Je trouve que c’est un vrai trait de génie d’avoir réussi à embrigader le spectateur avec cette simple arme.
Évoquer les personnages sera un peu délicat, au vu du peu d’éléments dont on dispose sur chacun d’eux. Malgré ça, quatre sortent du lot.
Le Chef Hwang et Ha Yoon-joo. Elle parce qu’elle est le nouveau membre de l’équipe sur lequel l’accent est fait et lui, car il est son encadrant, son formateur. Cette relation subordonnée/supérieur bien qu’à peine effleurée suffit à leur donner une importance remarquée à nos yeux.
C’est aussi à cause d’un rapprochement suggéré le temps d’une scène entre lui et l’héroïne que l’agent Écureuil (de son nom de code) tire son épingle du lot de ses homologues. De plus, il est le petit plaisantin de l’équipe, presque la seule dose de légèreté, le seul rayon de lumière dans ce film à l’ambiance plutôt sombre.
Et, bien évidemment, l’antagoniste (qui ne lésine pas sur les méchancetés !), surnommé Ombre. Sa capacité presque unique à passer entre les mailles fait de son personnage l’un de ceux qu’on ne peut pas ignorer, sa froideur impitoyable le rend inoubliable.
Les autres, qu’ils soient secondaires ou principaux n’ont pas assez d’impact pour que l’on ressente le besoin d’en parler, de les promouvoir.
Pour autant, je garde un souvenir impérissable de cette équipe d’experts en traque humaine. Leurs techniques sont uniques, leur mode de fonctionnement rodé au détail près, leurs échanges souvent emplis d’un semblant de complicité que l’on aimerait voir plus poussée tant on s’attache à eux en en sachant si peu... Alors, imaginez si on les avez creusés ! La gifle que ça aurait pu être !
Côté acting, l’ensemble est très efficace. Et heureusement, car pour porter un film sans avoir vraiment de quoi toucher la corde émotionnelle des spectateurs, il fallait du talent !
J’ai énormément apprécié de retrouver Han Hyo-joo. Elle est l’une de mes actrices favorites depuis le drama W. Même si ici, elle campe un rôle plutôt monotone et taciturne, elle a toujours ce petit quelque chose qui me pousse à accrocher avec ce qu’elle propose. Je reconnais cependant que je la préfère dans des rôles plus pétillants.
Sol Kyung-Gu (le Chef Hwang) et Jung Woo-Sung (Ombre) étaient tous deux très convaincants. Les quelques face-à-face qu’ils offrent sont vibrants ! Je m’y suis régalée ! Le parfait combat du bien et du mal !
Pour terminer, (je ne suis peut-être pas objective car c’est quelqu’un que j’aime beaucoup) j’ai trouvé que Junho se démarquait davantage. Peut-être est ce dû à son personnage, petite lumière dans l’obscurité, mais son interprétation m’a semblé unique. J’ai retrouvé chez lui malgré son peu de temps à l’écran (moins d’une quinzaine de minutes environ sur tout le film) cette sincérité qui fait qu’on ne peut pas le rater lorsqu’il apparaît. D’ailleurs, qu’il s’agisse de sa première scène ou de sa dernière scène, les situations qu’il nous offre sont des plus marquantes. Même si on le veut, on ne peut l’ignorer. Il est donc mon petit coup de cœur dans ce film.
Voilà venu le temps de clore ce retour. Vous l’aurez compris, ce film m’a surprise. C’est en atteignant son générique de fin que j’ai réalisé qu’il m’avait totalement séduite alors même qu’il ne fait pas du tout ce que j’aime énormément en général : creuser la construction de ses personnages. Je le conseille totalement, il saura séduire tous les types de public, je n’en doute pas ! Foncez ! Maintenant !
