Lee Yoon-sung est jeune homme élevé dans le seul but d'assouvir la vengeance de son père adoptif, un homme insensible, sans état d'âme, aveuglé par la haine et ne poursuivant qu'un seul objectif : celui de venger la mort de son meilleur ami, ainsi que celle de vingt hommes, causée par cinq politiciens. Lee Yoon-sung, entraîné durement aux combats, est formé pour tuer de sang froid. Pourtant, il va être en prise avec une dualité qui lui était jusque là inconnue : l'opposition entre le bien et le mal. Les diverses rencontres qu'il va faire ne vont que renforcer ce sentiment, remettant en question toute l'éducation et l'apprentissage reçu de son père adoptif... Ira-t-il jusqu'au bout de sa vengeance ? Et, si oui, à quel prix ?
Sensations & ressentis...
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Nouvel avis en vue ! Avec ce drama, j’ai pu rencontrer Lee Min-ho et Park Min-Young pour la seconde fois. C’est d’ailleurs un peu la raison de mon choix, car je voulais confirmer la première impression que je m’étais faite de chacun d’eux.
Avant de commencer, situons un peu ce drama : City Hunter est l’adaptation coréenne du manga japonais du même nom, connu en France comme Nicky Larson. La France en a d'ailleurs fait une pour 2018.
Ce drama, c’est donc une histoire intense de vengeance (d’un côté) et de justice (de l’autre). Vous comprendrez pourquoi je sépare en deux points distincts si vous vous lancez dans le visionnage. J’ai énormément apprécié l’aspect enquête/judiciaire/action/suspense du drama. Il est dessiné d’une main de maître par les scénaristes et sublimé par une réalisation dynamique et intelligente. Si j’ai remarqué quelques petites erreurs (comme du sang giclant avant même que le corps ne soit secoué par la balle), cela n’a pas suffi à me détourner de l’intrigue. On rentre rapidement dans le vif du sujet et les circonstances font que l’on s’attache facilement à notre héros même s’il n’est pas tout blanc. Les liens entre les différents personnages sont bien amenés et de façon claire. Malgré tout, des surprises (et de taille !) parviennent à s’y cacher ! Je me suis longtemps posé des questions, ait souvent été surprise. Autant vous dire qu’avec certains il y avait des paires de claques qui se perdaient.
Malgré ces belles qualités, le global de mon visionnage a été entaché par plusieurs points que je vais aborder tout de suite. En premier lieu, on sous-entend une romance qui n’est absolument pas assumée et vite mise de côté dès lors qu’on s’est arrangé pour la rendre évidente. Ce genre de traitement a le don de me mettre en rogne. La romance n’est pas obligatoire qu’importe l’histoire. J’aurais largement préféré qu'on dépeigne une belle amitié si c’était pour si peu utiliser les atouts ou faiblesses que la romance rendait possibles. À la place on a le droit à un jeu de progressions/régressions très lassant et désolant. En second, la mort violente de l’un des personnages a manqué (pour moi) d’émotion. Peut-être est-ce dû au jeu de Lee Min-ho à ce moment précis bien que je penche plutôt pour un tout dont scénario et réalisation sont aussi responsables. Et enfin, puisque jamais deux sans trois, j’aborderai la fin. Si elle répond à toutes ses promesses en termes d’intrigue, je l’ai trouvée rapide et évasive quant au sort des personnages restants. J’aurais voulu peut-être que soit enfin donnée une chance plus grande à la romance, mais non ! J’en attendais apparemment trop.
Heureusement, pour me permettre de sortir de ce visionnage satisfaite malgré tout ; outre ce que j’ai évoqué de positif en début de chronique, j’ai pu compter sur de nombreux personnages (adorables ou détestables). Commençons par Lee Jin-pyo. Dès le début, j’ai eu du mal avec lui, un petit quelque chose dans ses expressions me plaçant sur mes gardes. Finalement, il offre une personnalité perturbante et, aujourd’hui encore, plusieurs jours après mon visionnage, je ne sais si je le déteste complètement ou pas. Vient ensuite Lee Yun-seong (Lee Min-ho), le City Hunter. J’ai beaucoup aimé ce personnage, son intelligence, sa clairvoyance et ses choix de direction alors qu’il avait été conditionné pour se venger et non pour penser par lui-même. Seuls ses non-choix sentimentaux m’ont agacée. L’accompagne la sublime Kim Na-na (Park Min-young). Cette petite qui n’a pas eu la vie facile m’a touchée grâce à sa force et son courage alors qu’elle en prenait à nouveau plein la tête sans cesse trahie par des gens qu’elle croyait de confiance. Je note aussi Bae Sik-Joong (Kim Sang-ho) une petite bouffée d’air dans cette ambiance bien trop souvent étouffante. Il partage une relation avec Lee Yun-seong qui (j’ai trouvé) apportait la quasi-totalité de l’humanité de notre héros en plus de scènes cocasses et de lignes cultes pour moi. Mais (et un mais de taille !) j’ai gardé le meilleur pour la fin ! Kim Young-joo. Le second lead. Mon personnage chouchou. Si je n’ai pas cédé à l’appel du syndrome du second lead, il est tout de même mon préféré et le sort qu’on lui a choisi m’a brisé le cœur. Il était si dévoué, si passionné que j’aurais voulu tellement plus beau pour lui.
Côté acting j’ai pu confirmer mon coup de cœur pour Park Min-young. Ici comme dans Healer, elle a su offrir une interprétation convaincante, jonglant à merveille entre force, faille et pétillance. Je ne me lasse pas d’elle. J’ai aussi (et à mon grand désarroi) obtenu la certitude que Lee Min-ho et moi, ça ne colle pas. Si je ne peux pas nier sa beauté, pour moi son jeu ne se démarque en rien. Il sait malgré tout m’atteindre pour tout ce qui se joue dans le positif, mais me paraît peu convaincant pour toutes les émotions négatives et intenses. Je verrais d’autres de ses projets, mais je sais à quoi m’attendre désormais. Avant d’aborder la crème de la crème dans ce drama, je dois dire que de nombreux secondaires m’ont marqué. Bae Sik-Joong pour sa joie et ses sourires. Hwang Sun-hee pour sa douceur et sa compassion (j’aurai voulu une fin plus heureuse pour son personnage, elle le méritait). Kim Sang-joong pour son jeu déstabilisant. Et j’ai aussi retrouvé Lee Kwang-soo, autre plaisir même si je trouve le jeu qu’il offre souvent similaire d’un projet à un autre. Et enfin, je terminerai ce point avec Lee Joon-hyuk. Comme son personnage son jeu a remporté mon cœur et il entre dans mes acteurs coup de cœur à suivre. Il donne ici une belle diversité d’expressions et d’émotions qu’on ne peut pas ne pas embarquer. De plus, il a un petit quelque chose dans sa façon de parler que j’adore ! Plus qu’une promesse, c’est une certitude, je regarderai d’autres de ses projets en espérant le voir dans un lead rôle.
Je vais conclure ici en disant que malgré une romance mal travaillée et une fin qui me laisse sur ma faim, ce drama a su m’avoir avec son rythme, ses personnages plaisants et un bon jeu d’acteurs (dans l’ensemble). Pour sa qualité et sa trame et l’excellente interprétation de Kim Yang-joo que nous offre Lee Joon-hyuk , je vous conseille de ne pas passer à côté.