Quelques infos...
Titre original : 오싹한 연애 (Ossakhan Yeonae)
Thème : Vie Sociale, Fantômes, Romance
Genre : Fantastique, Romance
Durée : 114 minutes
Année : 2011
Mois de visionnage : Février 2018
Thème : Vie Sociale, Fantômes, Romance
Genre : Fantastique, Romance
Durée : 114 minutes
Année : 2011
Mois de visionnage : Février 2018
L'histoire...
Jo-gu, magicien de rue, est inspiré par Yu-ri, qui a un secret mystérieux, pour son spectacle sur le thème de l'horreur et des fantômes.
Sensations & ressentis...
MOON
Hello ! C’est parti pour une nouvelle chronique cinéma.
Aujourd’hui, je vais vous parler de Chilling Romance et de son lead role interprété par l’adorable Lee Min-ki. Ce dernier est d’ailleurs la raison pour laquelle je me suis lancée dans ce film. Je venais de finir Because this is my First Life et j’en voulais encore de lui !
Alors que je faisais mes recherches sur divers sites pour créer cette fiche chronique, je suis tombée sur un article de blog qui s’appelait « Je veux être hantée par Lee Min-ki ». En écrivant ces mots, je ne me souviens plus du blog en question, mais j’ai tenu à lui rendre hommage, parce que ce choix de titre résume parfaitement le sentiment qui vous habite quand vous finissez ce film. On en veut toujours de lui ! et particulièrement dans ce rôle précis.
Pour écrire cette chronique, j’ai revu le film une deuxième fois (en Juillet 2018). Le premier visionnage m’avait tellement touchée que je n’avais pas réussi à poser mes mots. Ce second (qui m’a plongée à nouveau dans les mêmes émotions et avec tout autant de force) a réussi à me décoincer.
La petite anecdote marrante, c’est qu’entre-temps, j’ai regardé Something in the Rain où Son Ye-jin tenait aussi le lead role féminin (avec lequel j’ai eu beaucoup, mais beaucoup de mal, en venant à la détester autant que son personnage !). Alors, quand j’ai revu Chilling Romance et que je l’ai reconnue, mon premier réflexe a été de mettre pause (et de râler)... Heureusement pour moi, j’aime bien trop ce film (et le couple formé par Son Ye-jin et Lee Min-ki) pour que le blocage persiste.
Mais parlons du film maintenant. Honnêtement, il m’a beaucoup parlé. Kang Yeo-ri, l’héroïne, est une femme que des circonstances malheureuses ont rendue solitaire. Pas parce qu’elle le veut, mais parce qu’elle pense ne pas avoir le choix. Ainsi, pour se protéger, elle éloigne les autres d’elle, presque plus radicalement que son contexte de vie l’aurait fait. Du fait de ce vide qu’elle entretient, je me suis beaucoup retrouvée en elle. De même que la façon dont Jo-goo se fait une place dans sa vie, pas à pas, de façon insidieuse et inconsciente m’a rappelé de nombreuses situations vécues.
Sous ses airs fantastiques, ce film à un aspect humain très réel qui percute en plein cœur et qui nous force à nous remémorer ce qu’on a tous traversé à un moment ou un autre dans notre vie.
Son scénario se pose de bonnes questions, y répond avec soin et la réalisation tient la route dans tout ce qu’elle fait, parvenant à donner un rythme lent mais agréable au déroulé de son histoire. Ainsi, on embarque et on progresse au rythme de cette relation complexe aux contours fantastiques, naviguant principalement aux côtés de notre duo de principaux.
Pourtant, même si Yeo-ri et Jo-goo se retrouve au centre de tout, cela n’empêche pas une petite poignée de secondaires d’avoir une importance bien gérée malgré le peu de temps à l’écran. Je vous laisse le soin de les découvrir, préférant malgré tout accorder quelques lignes à ceux autour desquels le film se concentre.
Commençons par Yeo-ri. Comme je vous le disais plus haut, je me suis beaucoup identifiée à elle. Je n’ai donc pas pu me retenir de m’attacher. C’est elle qui subit la plus belle évolution durant le film, au fur et à mesure que sa coquille se fendille. D’apparence douce et (très) réservée, à plusieurs occasions, on peut se rendre compte de cette envie de vivre sans retenue qui l’habite mais qu’elle refoule. J’ai aimé ce combat en elle, été touchée par ses désillusions, mais plus encore par ses victoires. C’est une héroïne forte et fragile comme je les aime, sans le côté ultra nunuche dont les Coréens ont tendance à raffoler.
Jo-goo est quant à lui tout son inverse. Jeune homme a qui tout réussi, il n’a jamais douté de rien. Et là encore, lorsqu’il force la carapace de Yeo-ri poussé par sa curiosité, il ne doute pas d’arriver à ses fins. Pourtant, il se heurte à quelque chose qu’il n’aurait jamais pu prévoir et se retrouve surpris. J’ai aimé sa gestion des évènements. Il ne cache pas ses peurs vis-à-vis d’elle, accepte son aide, tente d’affronter ce qu’il sait d’avance plus fort que lui... Ce que j’ai préféré ? Sans équivoque son discours de fin totalement cute qui nous amène à réaliser à quel point l'amour peut nous amener à dépasser nos propres limites. Je ne peux pas en dire plus sans vous gâcher l’émotion du moment, mais rien que pour cette scène, ce film vaut le coup ! Quelle émotion ! Quelle sincérité ! Foncez ! Vraiment !
Bien sûr, si on ressort de ce visionnage avec de tels sentiments, c’est en grosse partie dû à l’acting de qualité. Ici, le duo porteur fonctionne à merveille, dégoulinant d’alchimie avant même que la moindre étincelle d’amour ne jaillisse entre eux.
Lee Min-ki que je retrouve ici pour la seconde fois (après Because this is my First Life comme je le disais plus haut) m’a mis une claque. Lorsque je l’avais découvert, il m’avait totalement déstabilisée avec son interprétation, planqué derrière un masque d’inexpressivité qu’il fissurait de temps à autre. Là, il a continué à me montrer l’étendue de son savoir-faire puisque son jeu était très différent, beaucoup plus diversifié et très riche en expressivité avec des sourires à couper le souffle. Une autre chose m’a marquée : les modulations de sa voix. Obligé de passer souvent de façon assez radicale d’une émotion à une autre, j’ai trouvé qu’il utilisait énormément sa voix (et toutes les petites particularités qui y sont associées telles que la hauteur ou les tremblements) pour appuyer ses expressions faciales. C’est le premier acteur qui me touche autant avec cette caractéristique. Du coup c’est assez singulier pour que je le fasse remarquer.
À ses côtés, Son Ye-jin n’est pas en reste. Ça me coûte de le dire tant je suis encore amère à cause de son personnage dans Something in the Rain, mais c’est une excellente actrice. Elle a un regard pétillant que je trouve très plaisant. De plus, elle possède une prestance énorme qui lui permet de ne pas se retrouver effacée par ses co-acteurs. Puisque je me suis identifiée à son personnage, c’est une preuve de la sincérité et de l’authenticité qu’elle a su y glisser. Je pense que grâce à Chilling Romance, je ne me priverai pas de ses futurs projets, chose que j’aurais peut-être faite si je n’avais vu que Something in the Rain.
En définitive, c’est un film avec lequel j’ai passé un très bon moment moi qui ne suis pas fan de ce qui fait peur. L’aspect "fantomatique" n’est pas horrifique, mais pour la trouillarde que je suis (qui en plus a eu la mauvaise idée de le regarder de nuit...) c’était suffisant pour ne pas être à l’aise lors du premier visionnage.) Le scénario est vraiment touchant, la réalisation satisfaisante et le casting délicieux. Un film que je conseille donc sans hésitation. Si j’osais, je vous l’imposerais même, ne serait-ce qu’une fois au moins.
Aujourd’hui, je vais vous parler de Chilling Romance et de son lead role interprété par l’adorable Lee Min-ki. Ce dernier est d’ailleurs la raison pour laquelle je me suis lancée dans ce film. Je venais de finir Because this is my First Life et j’en voulais encore de lui !
Alors que je faisais mes recherches sur divers sites pour créer cette fiche chronique, je suis tombée sur un article de blog qui s’appelait « Je veux être hantée par Lee Min-ki ». En écrivant ces mots, je ne me souviens plus du blog en question, mais j’ai tenu à lui rendre hommage, parce que ce choix de titre résume parfaitement le sentiment qui vous habite quand vous finissez ce film. On en veut toujours de lui ! et particulièrement dans ce rôle précis.
Pour écrire cette chronique, j’ai revu le film une deuxième fois (en Juillet 2018). Le premier visionnage m’avait tellement touchée que je n’avais pas réussi à poser mes mots. Ce second (qui m’a plongée à nouveau dans les mêmes émotions et avec tout autant de force) a réussi à me décoincer.
La petite anecdote marrante, c’est qu’entre-temps, j’ai regardé Something in the Rain où Son Ye-jin tenait aussi le lead role féminin (avec lequel j’ai eu beaucoup, mais beaucoup de mal, en venant à la détester autant que son personnage !). Alors, quand j’ai revu Chilling Romance et que je l’ai reconnue, mon premier réflexe a été de mettre pause (et de râler)... Heureusement pour moi, j’aime bien trop ce film (et le couple formé par Son Ye-jin et Lee Min-ki) pour que le blocage persiste.
Mais parlons du film maintenant. Honnêtement, il m’a beaucoup parlé. Kang Yeo-ri, l’héroïne, est une femme que des circonstances malheureuses ont rendue solitaire. Pas parce qu’elle le veut, mais parce qu’elle pense ne pas avoir le choix. Ainsi, pour se protéger, elle éloigne les autres d’elle, presque plus radicalement que son contexte de vie l’aurait fait. Du fait de ce vide qu’elle entretient, je me suis beaucoup retrouvée en elle. De même que la façon dont Jo-goo se fait une place dans sa vie, pas à pas, de façon insidieuse et inconsciente m’a rappelé de nombreuses situations vécues.
Sous ses airs fantastiques, ce film à un aspect humain très réel qui percute en plein cœur et qui nous force à nous remémorer ce qu’on a tous traversé à un moment ou un autre dans notre vie.
Son scénario se pose de bonnes questions, y répond avec soin et la réalisation tient la route dans tout ce qu’elle fait, parvenant à donner un rythme lent mais agréable au déroulé de son histoire. Ainsi, on embarque et on progresse au rythme de cette relation complexe aux contours fantastiques, naviguant principalement aux côtés de notre duo de principaux.
Pourtant, même si Yeo-ri et Jo-goo se retrouve au centre de tout, cela n’empêche pas une petite poignée de secondaires d’avoir une importance bien gérée malgré le peu de temps à l’écran. Je vous laisse le soin de les découvrir, préférant malgré tout accorder quelques lignes à ceux autour desquels le film se concentre.
Commençons par Yeo-ri. Comme je vous le disais plus haut, je me suis beaucoup identifiée à elle. Je n’ai donc pas pu me retenir de m’attacher. C’est elle qui subit la plus belle évolution durant le film, au fur et à mesure que sa coquille se fendille. D’apparence douce et (très) réservée, à plusieurs occasions, on peut se rendre compte de cette envie de vivre sans retenue qui l’habite mais qu’elle refoule. J’ai aimé ce combat en elle, été touchée par ses désillusions, mais plus encore par ses victoires. C’est une héroïne forte et fragile comme je les aime, sans le côté ultra nunuche dont les Coréens ont tendance à raffoler.
Jo-goo est quant à lui tout son inverse. Jeune homme a qui tout réussi, il n’a jamais douté de rien. Et là encore, lorsqu’il force la carapace de Yeo-ri poussé par sa curiosité, il ne doute pas d’arriver à ses fins. Pourtant, il se heurte à quelque chose qu’il n’aurait jamais pu prévoir et se retrouve surpris. J’ai aimé sa gestion des évènements. Il ne cache pas ses peurs vis-à-vis d’elle, accepte son aide, tente d’affronter ce qu’il sait d’avance plus fort que lui... Ce que j’ai préféré ? Sans équivoque son discours de fin totalement cute qui nous amène à réaliser à quel point l'amour peut nous amener à dépasser nos propres limites. Je ne peux pas en dire plus sans vous gâcher l’émotion du moment, mais rien que pour cette scène, ce film vaut le coup ! Quelle émotion ! Quelle sincérité ! Foncez ! Vraiment !
Bien sûr, si on ressort de ce visionnage avec de tels sentiments, c’est en grosse partie dû à l’acting de qualité. Ici, le duo porteur fonctionne à merveille, dégoulinant d’alchimie avant même que la moindre étincelle d’amour ne jaillisse entre eux.
Lee Min-ki que je retrouve ici pour la seconde fois (après Because this is my First Life comme je le disais plus haut) m’a mis une claque. Lorsque je l’avais découvert, il m’avait totalement déstabilisée avec son interprétation, planqué derrière un masque d’inexpressivité qu’il fissurait de temps à autre. Là, il a continué à me montrer l’étendue de son savoir-faire puisque son jeu était très différent, beaucoup plus diversifié et très riche en expressivité avec des sourires à couper le souffle. Une autre chose m’a marquée : les modulations de sa voix. Obligé de passer souvent de façon assez radicale d’une émotion à une autre, j’ai trouvé qu’il utilisait énormément sa voix (et toutes les petites particularités qui y sont associées telles que la hauteur ou les tremblements) pour appuyer ses expressions faciales. C’est le premier acteur qui me touche autant avec cette caractéristique. Du coup c’est assez singulier pour que je le fasse remarquer.
À ses côtés, Son Ye-jin n’est pas en reste. Ça me coûte de le dire tant je suis encore amère à cause de son personnage dans Something in the Rain, mais c’est une excellente actrice. Elle a un regard pétillant que je trouve très plaisant. De plus, elle possède une prestance énorme qui lui permet de ne pas se retrouver effacée par ses co-acteurs. Puisque je me suis identifiée à son personnage, c’est une preuve de la sincérité et de l’authenticité qu’elle a su y glisser. Je pense que grâce à Chilling Romance, je ne me priverai pas de ses futurs projets, chose que j’aurais peut-être faite si je n’avais vu que Something in the Rain.
En définitive, c’est un film avec lequel j’ai passé un très bon moment moi qui ne suis pas fan de ce qui fait peur. L’aspect "fantomatique" n’est pas horrifique, mais pour la trouillarde que je suis (qui en plus a eu la mauvaise idée de le regarder de nuit...) c’était suffisant pour ne pas être à l’aise lors du premier visionnage.) Le scénario est vraiment touchant, la réalisation satisfaisante et le casting délicieux. Un film que je conseille donc sans hésitation. Si j’osais, je vous l’imposerais même, ne serait-ce qu’une fois au moins.
